Le virus Ebola
Qu'est-que le virus Ebola ?
- Globalement, la fièvre hémorragique d'Ebola se caractérise souvent par une brusque montée de température, avec faiblesse, douleurs musculaires, céphalées et maux de gorge. Viennent ensuite des vomissements, des diarrhées, une éruption, une insuffisance rénale et hépatique et des hémorragies internes et externes.
Le foyer épidémique de fièvre hémorragique qui a déjà tué au moins 16
personnes en Ouganda est dû à une nouvelle souche du virus Ebola,
selon les analyses réalisées par un laboratoire de référence de l’Organisation
mondiale de la santé (OMS). Des chercheurs du Centre de contrôle des maladies
(CDC) d’Atlanta, aux Etats-Unis, ont obtenu la séquence génétique d’un segment
de l’ARN viral et ont conclu qu’il s’agissait d’un nouveau sous-type du
redoutable filovirus virus.
Jusqu’ à présent quatre sous-type d’Ebola étaient connus : le sous-type Zaïre
(dont le taux de létalité est de 80%), Soudan (qui tue 50% des personnes
infectées), Côte d’Ivoire et Reston. Cette dernière souche, découverte sur des
singes importés dans un laboratoire américain en 1989, ne s’est jamais avérée
pathogène pour l’homme : l’infection est silencieuse, sans symptôme, alors que
les trois autres souches provoquent de terribles hémorragies internes.
Pour l’instant les experts de l’OMS ou du CDC ne savent pas si le nouveau
sous-type présent en Ouganda est plus mortel ou non que les autres. Pour la
première fois, l’infection par le virus se manifeste par des vomissements. En
date du 28 novembre, l’OMS avait recensé 51 cas d’infection dont 16 mortels
dans le district de Bundibugyo, dans l’ouest de l’Ouganda, près de la frontière
avec la République Démocratique du Congo. Cependant selon des informations plus
récentes de l’Agence France Presse il y aurait au moins déjà 18 morts.
L’épidémie aurait commencé en septembre, d’après les autorités ougandaises. La
précédente résurgence du virus Ebola en Ouganda, en octobre 2000, avait fait 173
morts.